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mardi 15 octobre 2013

Malaise..

Bonsoir à tous,

Ce soir, j'ai besoin d'exprimer une certaine forme de malaise. Il faut que cela sorte pour que cela puisse être exorcisé.

Nous travaillons tous, pour la plupart, dans une entreprise.
Avoir un travail, c'est une sorte d'aboutissement, c'est le but de chaque étudiant, de chaque écolier.
En tout cas pour une grande part d'entre eux.
Un travail, un emploi, doit pouvoir permettre à chaque personne de s'épanouir, d'abord, de mettre à profit ces connaissances acquises aux long de ces années d'études.
Un travail permet de subvenir aux besoins matériels et naturels d'un homme, d'une femme ou bien encore de sa famille.
Un travail permet tout simplement d'exister dans une société moderne. Nous ne pouvons le nier, d'ailleurs la plupart d'entre nous, lorsqu'ils font face au chômage, ont un sentiment de "honte".
Et que cela justifié ou non, ce sentiment est bien la, il est ancré en nous car un travail permet aussi à tout un chacun de participer à l'évolution social de son microcosme d'en un premier temps mais aussi au développement de tout une société ou même de son propre pays.

Avoir un travail, c'est avoir une place et une existence.

Beaucoup vont trouver cette vision très "réductrice", et beaucoup ne vont, ni ne peuvent accepter cette même vision que j'ai.
Alors pour les septiques, posez vous la question : "que ferais je si je n'avais pas mon travail ?"

Après ce bref constat, il faut que je vous avoue une chose sur mon compte, je suis relativement orgueilleux. J'aime tout simplement réussir ce que je fait, ce n'est pas toujours simple bien sur, mais je m'y efforce. Je déteste perdre. Et plus encore depuis quelques années, depuis la naissance de mes filles, car je rêve par dessus tout, que mes 2 filles soient fière de leur père.

Mais depuis quelques années la situation sur les lieux de travail se durcissent. Elles se déshumanisent.

La crise est la, personne ne peut le nier. Sauf peut être, quelques directeurs, sont doute eux aussi soumis à la pression des chiffres de leur hiérarchie. Mais la ou les choses se compliquent, c'est nous, les "simples employés",  qui, pour la plupart, mettons tout notre coeur à notre ouvrage, n'avons plus la simple reconnaissance de notre travail.

"Le malaise entrepreneurial" s'installe de plus en plus dans les entreprises, jusqu'au point de rupture total.
Jusqu'à ce que l'un d'entre nous, sacrifie sa propre vie.
Pensant que plus rien n'avait de sens lorsqu'après avoir donné sa vie à une entreprise, à une personne "morale", cette même personne n'est même plus capable de la reconnaitre, de lui donner un nom, ou de lui rendre cette forme "d'amour" (car donner sa vie c'est quoi finalement ? donner son temps, sa vitalité, son enthousiasme, c'est quoi sinon une forme d'amour"), il met fin à ses jours.

L'article de ce soir, je voulais le dédier à ces travailleurs, ces fourmis qui partent au front, tête baissée, et qui se suicide par désarroi.

Je ne ressent pas de tristesse, mais de l'incompréhension.

J'ai sans doute un seul message à passer au travers de tout ce "maux".... aidez vous, serrez vous les coudes. Avançons tous dans le même sens pour éviter le plus possible ce genre d'extrémité.

Merci à tous.

Bonne soirée

Wide





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